Échanges Pédagogiques avec Fédérico Martelli
Dernière mise à jour : 22 sept. 2020
L'Ecole Supérieure Spéciale d’Architecture (ESSACA) a accueilli dans le cadre des échanges pédagogiques liées aux manifestations relatives à la célébration de ses dix ans, le photographe et architecte Fédérico Martelli de passage au Cameroun à l’occasion de l’exposition, organisée par l’Institut Goethe, du photographe international WOLFGANG TILLMANS.
Assistant de WOLFGANG depuis 2005 et travaillant sur ses expositions à travers le monde, il s’est rendu disponible pour venir échanger le 26 novembre 2019, avec les étudiants de l’ESSACA sur la thématique des éléments d’architecture.
Il a travaillé avec REM KOOLHAAS lors de la biennale d’architecture de Venise en 2014 sur les éléments d’architecture, et c’est cette expérience qu’il a voulu partager.
Lors de cette biennale fut présenté une compilation d’éléments d’architecture connus tels que : les murs, le toit, les portes, les fenêtres, le balcon, les étages, les escaliers entre autres. Il a relevé que la spécificité de chaque élément dépend de l’objet en construction, des matériaux à utiliser et du génie créateur de l’architecte. De la construction d’une Ecole, d’un musée, d’un supermarché ou d’un immeuble, vont surgir des éléments et d’autres avec des formes particulières. Toutefois les fondements constitutifs seront les mêmes. Tout dépendra donc de l’environnement.

Cette grande rencontre a en outre montré comment l’architecture a évolué de la période dite avant la modernité, à la période moderne ; ainsi que le rôle de la culture et de la gouvernance. Elle présenta un autre type d’architecture qui ne se limite pas aux édifices à savoir : le design d’intérieur.
M. Martelli souligna aussi que durant cette biennale, aucune référence africaine n’avait été faite. Seuls les architectes occidentaux et asiatiques avaient été mentionnés.
Après la phase de présentation, vint la série des questions-réponses auxquelles les participants se livrèrent pour éclairer quelques zones d’ombre. Les étudiants de l’ESSACA purent peser le défi qui est le leur : celui de contribuer à amener l’architecture africaine au cœur des préoccupations, afin qu’elle connaisse à son tour une évolution.